La perception des animaux sauvages et domestiques par les enfants
Nul d'entre nous ne mettra en doute les nombreux avantage qu'il y a à posséder un animal lorsque l'on a un enfant. Les bénéfices sont affectifs, éducatifs, sociaux mais aussi très souvent médicaux. Mais savez-vous comment ce contact avec ce type de compagnon influe sur leur perception des animaux sauvages? Trois études on été menées pour tenter de répondre à cette question.
Trois groupes d'enfants issus d'une école slovaque et âgés de 10 à 15 ans en ont fait l'objet. Les recherches tendaient à mettre en exergue leur connaissance de trois animaux impopulaires dans le pays et leur comportement face à eux. Un parasite (doryphore), un prédateur (loup) et un animal présentant un danger pour la santé (souris) ont servi d'exemple, opposés à trois créatures généralement appréciées des jeunes, à savoir le lapin, la coccinelle et l'écureuil. Les conclusions ont appris aux chercheurs que ces enfants connaissent mieux les animaux sauvages, mais aussi que leur attitude est plus négative encore vis à vis d'eux. A l'opposé, leur avis était plus favorable envers les espèces sauvages populaires. Cet écart a été plus marqué encore pour les filles.
L'éducation n'est pas étrangère à ces résultats, sans nul doute, mais le bilan de cette étude pourrait aider à trouver un moyen de sensibiliser davantage les nouvelles générations à la nécessité de l'adaptation écologique.
Source* : http://www.ingentaconnect.com/