Les Amazones et la vie en communauté : les différences de mode de vie chez les nombreuses espèce
Posté : 20 Oct 2010, 12:07
Les Amazones et la vie en communauté : les différences de mode de vie chez les nombreuses espèces du genre ?
Il existe 31 espèces d'Amazones dans le monde et une grande partie d'entre eux sont en déclin ou menacés. Cela s'explique par leur capture à l'état sauvage pour alimenter le commerce, autant que par les changements opérés par l'homme dans leur environnement. La chasse et l'introduction d'espèces étrangères ont aussi leur part de responsabilité. Chaque espèce varie notamment par :
* la taille
* le nombre d'œufs pondus
* le régime alimentaire
* la quantité de nourriture nécessaire
* la qualité de ses rapports sociaux
* les efforts réalisés pour perpétuer l'espèce et les succès qui en découlent.
Mais ce ne sont là que quelques-unes des facettes de l'intérêt ces perroquets.
En règle générale, les Amazones sont des oiseaux dont les rapports sociaux sont développés, ce qui se traduit par leur habitude de fourrager en groupe et de nidifier, bien que certaines nuances existent d'une espèce à l'autre. Quatre d'entre elles seulement, originaires des Petites Antilles, tendent à se déplacer en famille plutôt qu'en groupe important :
* l'Amazone de Sainte Lucie, ou Amazona versicolor
* l'Amazone de Saint Vincent, ou Amazona guidingii
* l'Amazone impérial, ou Sisserou, ou Amazona impérialis
* l'Amazone à cou rouge, ou Amazona arausiaca
On ne les rencontre en très grand nombre qu'à proximité des sources abondantes de nourriture. Lorsqu'ils nichent, ils se dispersent pour s'isoler du reste du groupe. A l'opposé, d'autres Amazones, comme ceux des Antilles et du Mexique, préfèrent établir des nids très proches de ceux de leurs congénères, se déplacent le plus souvent en colonie importante et se nourrissent de même. Les rapports sociaux limités des espèces des petites Antilles se traduisent par le fait que les deux sexes fourragent séparément à l'âge adulte, durant la saison de la reproduction, et qu'ils nourrissent les petits séparément. Un tel comportement n'a jamais été observé chez les Amazones des Grandes Antilles. Peut-être l'explication de ce phénomène est-elle purement écologique. L'une des possibilités serait que les espèces solitaires vivent dans un milieu exempt de prédateurs tels que les rapaces. De ce fait, vivre en communauté ne leur offrirait aucun intérêt du point de vue de la survie. En effet, la plupart des Amazones originaires des Grandes Antilles doivent faire face à des rapaces tels que le faucon pèlerin, particulièrement ceux qui vivent au milieu des terres. Mais ceux-ci représentent apparemment une menace trop faible pour justifier une vie en colonie des Amazones.
Dans la zone des Grandes Antilles, seul l'Amazone de Cuba, ou Amazona leucocephala hesterna, présente un comportement similaire. Les parents nourrissent séparément les oisillons et se déplacent très peu en groupe en dehors de la cellule familiale. Ce psittacidé vit lui aussi dans un milieu où la menace des prédateurs est limitée.
De ce fait, il y a un lien indéniable entre le degré de sociabilité et celui de la menace que représentent les prédateurs. Une faible menace conduit les sujets à vivre en petit nombre, tandis que la présence importante de prédateurs conduit les Amazones à vivre en dans de larges communautés pouvant assurer leur protection par le biais d'un relais de sentinelles.
Sources* :
http://www.kingsnake.com/
http://www.animalpicturesarchive.com/
Il existe 31 espèces d'Amazones dans le monde et une grande partie d'entre eux sont en déclin ou menacés. Cela s'explique par leur capture à l'état sauvage pour alimenter le commerce, autant que par les changements opérés par l'homme dans leur environnement. La chasse et l'introduction d'espèces étrangères ont aussi leur part de responsabilité. Chaque espèce varie notamment par :
* la taille
* le nombre d'œufs pondus
* le régime alimentaire
* la quantité de nourriture nécessaire
* la qualité de ses rapports sociaux
* les efforts réalisés pour perpétuer l'espèce et les succès qui en découlent.
Mais ce ne sont là que quelques-unes des facettes de l'intérêt ces perroquets.
En règle générale, les Amazones sont des oiseaux dont les rapports sociaux sont développés, ce qui se traduit par leur habitude de fourrager en groupe et de nidifier, bien que certaines nuances existent d'une espèce à l'autre. Quatre d'entre elles seulement, originaires des Petites Antilles, tendent à se déplacer en famille plutôt qu'en groupe important :
* l'Amazone de Sainte Lucie, ou Amazona versicolor
* l'Amazone de Saint Vincent, ou Amazona guidingii
* l'Amazone impérial, ou Sisserou, ou Amazona impérialis
* l'Amazone à cou rouge, ou Amazona arausiaca
On ne les rencontre en très grand nombre qu'à proximité des sources abondantes de nourriture. Lorsqu'ils nichent, ils se dispersent pour s'isoler du reste du groupe. A l'opposé, d'autres Amazones, comme ceux des Antilles et du Mexique, préfèrent établir des nids très proches de ceux de leurs congénères, se déplacent le plus souvent en colonie importante et se nourrissent de même. Les rapports sociaux limités des espèces des petites Antilles se traduisent par le fait que les deux sexes fourragent séparément à l'âge adulte, durant la saison de la reproduction, et qu'ils nourrissent les petits séparément. Un tel comportement n'a jamais été observé chez les Amazones des Grandes Antilles. Peut-être l'explication de ce phénomène est-elle purement écologique. L'une des possibilités serait que les espèces solitaires vivent dans un milieu exempt de prédateurs tels que les rapaces. De ce fait, vivre en communauté ne leur offrirait aucun intérêt du point de vue de la survie. En effet, la plupart des Amazones originaires des Grandes Antilles doivent faire face à des rapaces tels que le faucon pèlerin, particulièrement ceux qui vivent au milieu des terres. Mais ceux-ci représentent apparemment une menace trop faible pour justifier une vie en colonie des Amazones.
Dans la zone des Grandes Antilles, seul l'Amazone de Cuba, ou Amazona leucocephala hesterna, présente un comportement similaire. Les parents nourrissent séparément les oisillons et se déplacent très peu en groupe en dehors de la cellule familiale. Ce psittacidé vit lui aussi dans un milieu où la menace des prédateurs est limitée.
De ce fait, il y a un lien indéniable entre le degré de sociabilité et celui de la menace que représentent les prédateurs. Une faible menace conduit les sujets à vivre en petit nombre, tandis que la présence importante de prédateurs conduit les Amazones à vivre en dans de larges communautés pouvant assurer leur protection par le biais d'un relais de sentinelles.
Sources* :
http://www.kingsnake.com/
http://www.animalpicturesarchive.com/