Santé : Le toilettage compulsif, ou alopécie psychogène, chez les chats de compagniechats-santé-arrachage-mâcher-alopécies-comportement-troubles-poils-pelage-causes-traitements-symptômes-animal-animaux-compagnie-animogen-1.JPG
le toilettage compulsif est un mal souvent déconcertant pour les propriétaires de chats. Il est la manifestation d'une affection nommée névrodermite, ou alopécie psychogène.
Cela est souvent constaté chez les chats stressés à l'extrême. Certaines espèces y sont plus sensibles que d'autres. C'est le cas notamment des
Abyssins,
Siamois, Birmans et des Himalayens. Les animaux convalescents,
anxieux, manquant de liberté ou sujets à l'ennui durant de longues périodes.
Le diagnostic passe par l'exclusion de l'existence d'autres problèmes médicaux. Cette maladie se manifeste par un léchage répété du pelage. Cela peut s'expliquer par une douleur cutanée, une démangeaison causée par des parasites internes ou externes, une bactérie, une
hyperthyroïdie, etc. Ces causes possibles doivent être éliminées pour l'on puisse envisager celles d'origines psychologique. Il semble que la plupart des animaux atteints souffrent également d'allergies cutanées. On observe des zones d'alopécie (sans poil ou dégarnies) vers le bas du dos, l'abdomen, le haut des cuisses, les fesses et la base de la queue. Normalement, la peau ne manifeste aucune lésion visible.
Cependant, les mâchouillements répétés et le léchage à outrance peuvent faire évoluer les symptômes jusqu'à étendre la zone dépourvue de poils. Certains se rongent même les griffes, comme nous les ongles. A moins de surprendre le félin lorsqu'il se livre à ce comportement, il est souvent imposssible de déceler ce problème de prime abord. Il peut être recommandé de soumettre le chat à un mode de vie plus stimulant, plus actif, avec une diminution de son exposition au stress. Des traitements médicamenteux peuvent appuyer ces changements, mais ne peuvent induire seuls la guérison. Les jeux interactifs et le recours à l'usage de Feliway sont également utiles. L'acupuncture apporte parfois des résultats satisfaisants.
Lorsque vous voyez votre chat commencer à se lécher avec insistance ou tirer sur ses poils, il est inutile de le gronder. Mettre l'accent sur cette déviance risquerait au contaire de l'amplifier. On ne résoud pas un trouble obsessionnel compulsif de la sorte. Seul un vétérinaire peut venir en aide à votre compagnon.
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Sources :
http://www.cat-world.com.au/http://cats.about.com/