Comment déceler les problèmes d'agressivité chez un futur maître de chien ?
Chaque jour ou presque, la presse nous assaille d'histoires de chiens devenus agressifs. Les comportementalistes peuvent même dresser leur profil suivant certaines caractéristiques observéeschez eux : sevrage précoce, manque de socialisation, dominance extrême ne sont que quelques exemples parmi tant d'autres.
Vous vous souvenez sans doute de ce chien qui avait réussi à s'emparer d'un bébé en poussette et qu'il avait fallu abattre pour récupérer ce qui rester l'enfant. Le presse s'est aussitôt emparée de l'affaire pour stigmatiser une fois encore une race, sans réellement se poser de questions sur le maître, ou alors si peu qu'aucun d'entre nous n'en garde le souvenir.
Or, les cas de maltraitance animale sont légion. Les refuges en sont tapissés hiver comme été. Chiens défenestrés, battus à mort ou encore affamés volontairement, la souffrance est largement plus répandue que nous n'osons l'admettre. Peut-être serait-il temps de tâcher de dresser un profil psychologique des humains aptes à détenir un animal. Peut-être aussi des comportementalistes visant à régler les problèmes émotionnels des humains seraient-ils utiles, pour dresser une liste de prérogatives du maître, en termes de respect physique de son compagnon. Celle-ci pourrait se commencer ainsi :
- ne pas se venger sur son chien des accidents de la vie
- participer à des sorties en ville entre humains régulièrement, pour favoriser la socialisation du maître
- ne pas sous-alimenter son chien ou "oublier" de le nourrir régulièrement
- ne pas l'enfermer dans le noir des jours entiers
Hélas, il apparaît à la lumière de certaines histoires malheureuses, que les maîtres mériteraient d'être testés au moins autant que l'animal auquel ils se destinent. Une estimation de l'équilibre psychologique des deux côtés de la barrière serait un grand pas dans l'apprentissage du "métier" de maître. Sans comparer l'homme et l'animal, cela semblerait d'une certaine équité, pour tenter de garantir les intérêts de l'un et de l'autre. Dans un monde idéal, peut-être alors les prétendants au statut de "maître" pourraient-ils se prévaloir d'un permis de posséder un animal, attestant de leur capacité à se gérer autant que de s'occuper de lui ?
Source : angelk